Ferme du Poirier Brûlé

(Extraits choisis)


« Si la culture est plutôt la partie de mon père, la production laitière de leur soixantaine de vaches et la basse-cour sont le domaine de ma mère et des femmes qui travaillent avec elle. Elle transforme une partie du lait en fromage blanc ou en beurre, qu’elle vend, chaque soir, en même temps que le lait. Aussitôt sortis de l’école, les enfants du village se précipitent dans la cour de la ferme avec le pot à lait familial. La distribution a lieu à 18h dans la 1ère cour. (…) Ma mère remplit les pots à lait, les saladiers de fromage blanc, toujours généreusement pour les familles qu’elle sait dans le besoin. Elle n’a rien oublié de la fraternité qui régnait dans la Corrèze de son enfance et elle entend bien la mettre à son tour en application. »

Anne-Marie Rousseau   

 

« Je ne sais pas si les citadins et les agriculteurs vont arriver à cohabiter. J’ai la chance d’appartenir à ces deux mondes si différents. Dans les pays anglo-saxons, j’ai été frappée de voir à quel point les citadins sont plus ruraux que chez nous… et les ruraux plus citadins ! En France, ce sont deux mondes parallèles qui se sont longtemps ignorés, voire détestés. Aujourd’hui, ils commencent à se rapprocher un peu. Les citadins réapprennent les gestes simples comme « cueillir les légumes dans son jardin ». Mais cela risque d’être long avant qu’ils ne parviennent à réellement s’entendre. »

Marie-Hélène Rousseau

(Préserver les terres agricolesessentiel mais insuffisant !)

 

Et si cet extrait vous a intéressé(e)... le texte intégral sur la ferme du Poirier Brûlé est dans le livre Terres Précieuses 

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