Jardin de Cocagne, de Saint-Quentin-en-Yvelines 

(Extrait choisi)

« Un jour, une sympathique jeune femme d’HEC m’a appelé en me proposant de prendre à la ferme quatre étudiants pendant deux semaines. J’avais trouvé cette demande très surprenante. Je ne voyais pas ce que nous pouvions apporter à ces jeunes, mais elle avait l’air d’y tenir, j’ai accepté.

Le 1er jour, ils sont arrivés tous les quatre en petites chaussures de ville et puis… les deux mondes se sont

     L'équipe du Jardin de Cocagne, avec quelques bénévoles           découverts. La mayonnaise a pris de

                             (Photo Jardin de Cocagne)                                                façon étonnante. Les jardiniers ont réalisé que les étudiants avaient peut-être des grosses têtes, mais qu’ils avaient du mal à reconnaître une carotte d’un navet. Ils se sont alors ouverts, ils ont dit les choses, ont appris les gestes aux étudiants d’HEC. Parmi eux, se trouvait une toute jeune Américaine, ne parlant pas un mot de français. Les jardiniers, y compris ceux ne faisant que baragouiner, se sont risqués à lui parler anglais. Parmi les étudiants, aussi, une femme d’une quarantaine d’année faisant une reconversion grâce au cursus « social business » d’HEC, est sortie des deux semaines emballée par le côté éthique et le retour aux fondamentaux. Elle n’a pas fait du maraîchage son métier, comme elle l’avait tout d’abord annoncé, mais elle revient souvent nous voir au Jardin et s’est même mise à jardiner dans sa ville. »  

Alain Gérard ("Quand réinsertion rime avec maraîchage bio")

Alain Gérard qui ajoute, en relisant ces lignes, une citation de Saint-Exupéry que je ne résiste pas à partager: "Ta différence, loin de me léser, elle m'enrichit". 

 

Et si cet extrait vous a intéressé(e)... le texte intégral du Jardin de Cocagne Saint-Quentin en Yvelines est dans le livre Terres Précieuses que vous pouvez trouver

au magasin du Jardin (2 rue Pierre Nicole) les mardi et vendredi 16h-19h

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